Georges BODIN

Des familles bollénoises acceptent d'héberger et de cacher les jeunes réfractaires au S.T.O. Malgré les risques et le manque de ravitaillement, ces familles acceptent de les nourrir en attendant leur départ vers les régions montagneuses où se constituent les premiers maquis.

Citons les familles : SIBOUR Auguste, CARRIGI , BOUCHET, BOISSIN de Bollène, DUGAS Louis, MONIER, RAMIERE Charles, BODIN Georges de La Croisière, VINCENT, JOURDAN de Lapalud, RAMIERE Marin et MEGIER de Mondragon, SABATIER de Lamotte du Rhône et bien d'autres que nous n'avons pas pu détecter.

1er Novembre 1943 : « A 17h45, deux individus se sont présentés au restaurant de La Croisière à Bollène et ont abattu à coups de revolver M. BODIN Georges, tenancier de ce restaurant. Leur coup fait, ces deux individus se sont enfuis dans une voiture automobile… dans laquelle se trouvaient deux autres individus.

M.BODIN avait été arrêté par la police française il y a quelques mois, pour trafic de cartes d'identité au profit des réfractaires. Il venait juste d'être relâché.

(Rapport des R.G. A.D. Vaucluse 3W29)