
Germaine BODIN
Les femmes sont impliquées dans la résistance et certaines jouaient le rôle d'agents de liaison,. Elles occupaient une fonction essentielle. Elles assumaient avec courage des missions à la fois importantes et périlleuses.
À Bollène, la majorité de ces femmes étaient des jeunes filles. Parmi elles, Germaine Bodin, qui est âgée de 21 ans. Elle faisait partie de celles qui s'engageaient activement. Son rôle consistait à se rendre à bicyclette à Orange pour obtenir de fausses cartes d'identité pour les Juifs et les réfractaires au Service du Travail Obligatoire (S.T.O.). Germaine n'hésita pas à prendre des risques considérables, malgré les dangers auxquels elle s'exposait : arrestation, torture, déportation, voire la mort.
Malgré le danger encouru, Germaine réussit à prendre clandestinement une photographie de la fenêtre de l’établissement. Cette photo est un document précis. Elle vivait chez ses parents qui avaient un restaurant à la Croisière.
Germaine distribue aussi avec sa mère le journal clandestin de mouvement « LIBÉRATION ».
Enfin, son père est abattu dans son restaurant à la CROISIÈRE par la milice. Sa mère fut internée à la citadelle de PONT-ST-ESPRIT durant plusieurs mois .
Depuis le départ du groupe de résistants dans une ferme des îles du Rhône de M. FABRE après leur dénonciation aux S.S. Ils ont été avertis par un agent de liaison qui est Mme BODIN.
Mme Germaine BODIN a reçu la médaille de la résistance et la croix de guerre. Elles lui ont été remises par le général de Gaulle lors de son passage à Bollène La Croisière en juillet 1946.
Texte réalisé par les élèves du collège Eluard (3ème)