Témoignage sur la mort de Jean BARSAMIAN

Le bollénois Robert POUDERON du maquis MORVAN raconte :

« Au moment de l’attaque de GRIGNAN, nous étions dans le camion qui nous transportait. Les allemands d’un coup de canon firent exploser la cabine, tuant tous les occupants. Du plateau où nous nous trouvions, Jeannot BARSAMIAN essaya de sauter, mais à son tour, il fut mortellement blessé. Les personnes chargées de faire le triste bilan, après les combats, ne retrouvèrent pas la dépouille de Jean.
Tout le monde suppose que les nazis ont emporté les blessés pour les faire parler et les ont exterminés par la suite.

Nous étions environ une trentaine de Bollénois dans le maquis MORVAN. »